jeudi 17 septembre 2020

Saint Georges terrassant le Dragon



Icône byzantine réalisée à tempera (peinture au jaune d’œuf) sur bois pourvue d’un fond et d’un cadre en métal repoussé.

Saint Georges sur son cheval blanc et armé d’une lance, transperce la tête du Dragon. Allégorie de la victoire du bien sur le mal.

Un Dragon qui terrorise la région, réclame chaque jour pour tribut deux jeunes gens tirés au sort. Vint le jour ou la fille du roi elle-même  sera l’objet de cette contribution forcée. C’est alors que Saint Georges intervint pour délivrer le royaume, combattant avec l’aide de Dieu, il soumet le Dragon puis le tue de sa lance.

Saint Georges ou Georges de Lydda (Palestine), martyr au IVe siècle fût supplicié puis décapité sur ordre de l’Empereur Dioclétien pour avoir refusé de renier sa foi en Dieu et dans le Christ.

Cette représentation classique et sans fioriture, comme il se doit dans les icônes byzantine, fait apparaitre les 3 protagonistes engagés dans un combat dont l’issue est déjà visible.

Saint Georges est ici vêtu d’une armure dorée symbolisant la lumière divine, et d’une cape rouge témoignant de la passion du Christ. Son cheval blanc piétine le  monstre symbolisant le mal tandis qu’il transperce de sa lance la tête du Dragon. Néanmoins, sa tête et ses extrémités sont pourvues de vert, symbole de renaissance et d’espoir. Observons la tranquillité du visage du Saint en opposition avec la violence du combat.

Dans la partie supérieure droite apparaît  la main de Dieu bénissant la scène située sur un fond rocheux ocre, comme souvent dans les icônes, baignant ainsi l’ensemble dans une lumière dorée.

Oscar Brask




 

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