Saint Georges terrassant le Dragon
Icône byzantine réalisée à tempera
(peinture au jaune d’œuf) sur bois pourvue d’un fond et d’un cadre en métal
repoussé.
Saint Georges sur son cheval blanc et armé
d’une lance, transperce la tête du Dragon. Allégorie de la victoire du bien sur
le mal.
Un Dragon qui terrorise la région, réclame chaque
jour pour tribut deux jeunes gens tirés au sort. Vint le jour ou la fille du
roi elle-même sera l’objet de cette
contribution forcée. C’est alors que Saint Georges intervint pour délivrer le
royaume, combattant avec l’aide de Dieu, il soumet le Dragon puis le tue de sa
lance.
Saint Georges ou Georges de Lydda
(Palestine), martyr au IVe siècle fût supplicié puis décapité sur ordre de
l’Empereur Dioclétien pour avoir refusé de renier sa foi en Dieu et dans le
Christ.
Cette représentation classique et sans
fioriture, comme il se doit dans les icônes byzantine, fait apparaitre les 3 protagonistes
engagés dans un combat dont l’issue est déjà visible.
Saint Georges est ici vêtu d’une armure
dorée symbolisant la lumière divine, et d’une cape rouge témoignant de la passion
du Christ. Son cheval blanc piétine le
monstre symbolisant le mal tandis qu’il transperce de sa lance la tête
du Dragon. Néanmoins, sa tête et ses extrémités sont pourvues de vert, symbole
de renaissance et d’espoir. Observons la tranquillité du visage du Saint en
opposition avec la violence du combat.
Dans la partie supérieure droite apparaît la main de Dieu bénissant la scène située sur
un fond rocheux ocre, comme souvent dans les icônes, baignant ainsi l’ensemble
dans une lumière dorée.
Oscar Brask
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